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Deux randonnées du Tour du silence à la mémoire des cyclistes qui ont perdu la vie

Des cyclistes entendent avant de prendre un départ.

Plusieurs cyclistes ont pris le départ du Tour du silence sur le site du campus de l'Université du Québec à Chicoutimi.

Photo : Radio-Canada / Alexandra Duchaine

Plusieurs dizaines de cyclistes de la région ont enfourché leur vélo mercredi soir pour participer au Tour du silence à Dolbeau-Mistassini et à Saguenay.

Ils ont fait une randonnée silencieuse d’une quinzaine de kilomètres en mémoire des cyclistes qui ont péri dans des accidents de la route. Le but était aussi de rappeler l’importance d’une saine cohabitation sur le réseau routier québécois.

À Dolbeau-Mistassini, le convoi est parti du parc de la Pointe-des-Pères à 18 h 30. À Saguenay, le cortège s'est mis en branle à partir des terrains de l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) sur le coup de 18 h. Une escorte policière accompagnait les participants.

Un événement rassembleur

Le Tour du silence est un événement mondial qui se tient dans plusieurs centaines de villes. Seulement au Québec, 22 municipalités ont leur propre édition cette année.

Valérie Maltais devant un stationnement.

La porte-parole du Tour du silence et patineuse de vitesse originaire de La Baie, Valérie Maltais. Elle a déjà été victime d’un accident pendant une sortie à vélo.

Photo : Radio-Canada / Alexandra Duchaine

La porte-parole nationale est la patineuse originaire de La Baie Valérie Maltais. Elle est d'ailleurs montée sur son vélo pour prendre part à la randonnée de Saguenay.

On cherche vraiment à avoir un tour le plus silencieux possible afin de prendre pleine conscience lorsqu’on sera à vélo, mais aussi pour faire résonner le message lorsque les passants vont nous voir passer.

Une citation de Valérie Maltais, porte-parole, Tour du silence

Elle-même a déjà été victime d’un accident de la route alors qu’elle circulait à vélo.J’ai été percutée. Il n’y a pas eu trop d’impact, mais j’avais eu une bonne blessure à la hanche par la suite, a-t-elle indiqué en entrevue à l’émission C’est jamais pareil. La championne olympique se déplace quotidiennement sur deux roues.

Il faut vraiment faire attention à tout le monde, se respecter et avoir une bonne cohabitation entre chaque usager, rappelle-t-elle.

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