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Pour ses 15 ans, la NSPW vise « le plus gros gala de l’histoire de la lutte québécoise »

Ils posent côte à côte, Tull avec sa ceinture de champion

Les lutteurs Yannick «Pee Wee» Tremblay, Benjamin Tull et Travis Toxic, quelques minutes avant que Tull projette Toxic à travers une table pour clore la conférence de presse de mardi.

Photo : Radio-Canada / Jean-Philippe Martin

Bien des choses ont changé depuis le premier gala organisé par Steve Boutet, devant une poignée de spectateurs à Pont-Rouge. Quinze ans plus tard, le fondateur de la NSPW et sa bande de joyeux lutteurs s'offrent le Pavillon Guy-Lafleur avec comme objectif de produire « le plus gros gala de lutte de l’histoire québécoise ».

Pour se faire, la North Shore Pro Wrestling a convaincu les Américains Matt Riddle et Shelton Benjamin de s’amener à Québec pour se mêler à un alignement de vedettes locales telles Benjamin Tull, Loue O’Farrell et Pee Wee.

C’est le plus gros gala qu’on a jamais fait. On y va all in. On veut montrer que la lutte au Québec n’a rien à envier aux autres organisations comme la WWE et la All Elite Wrestling, annonce Boutet au sujet de la soirée Golden Opportunity XIV du 15 juin prochain.

Deux lutteurs dans un ring.

Plus gros événement de la NSPW chaque année, le gala Golden Opportunity avait été présenté au stade Canac l'été dernier.

Photo : Radio-Canada / Jean-Michel Cloutier

L’objectif peut paraître ambitieux, mais depuis quinze ans, la NSPW n’a fait que dépasser les attentes les plus folles que pouvait avoir son créateur.

À la base, je voulais faire trois galas et après c'était terminé. Quinze ans plus tard, on va faire notre 500e gala cet été, décrit celui qui attribue une partie de son succès aux carrières internationales des Québécois Kevin Owens et Sami Zayn.

Ils sont passés par chez nous. Ce sont deux anciens champions de la NSPW qui sont maintenant rendus dans la WWE , note Boutet, également connue sous le nom de Stephen Sullivan par les amateurs de lutte.

Des sous-sols d’église au pavillon Guy-Lafleur

Vedette du tout premier gala de la NSPW il y a 15 ans, Yannick Pee Wee Tremblay est bien placé pour apprécier le chemin parcouru par l’organisation depuis les débuts. On a lutté devant 10-15 personnes. Maintenant, on a des milliers de fans qui embarquent dans les histoires, qui connaissent les lutteurs, encouragent les gentils et détestent les méchants. Ça a été long, mais l’attente en a valu la peine.

Même son de cloche chez Loue O’Farrell, championne junior poids lourd de l’organisation, qui rappelle que la lutte avait perdu ses lettres de noblesse au Québec à ses débuts en 2008.

Les deux lutteuses dans le ring.

Loue O'Farrell (manche rouge) fait partie d'une nouvelle génération de lutteuses qui sont de plus en plus mises de l'avant dans la lutte québécoise.

Photo : Jason Barker / Femmes fatales

C’était rendu un peu mal vu du public et on faisait ça dans des sous-sol d’église et des salles communautaires. Maintenant, le Centre Horizon est jam pack à tous les mois, on fait le Diamant et là on va faire le pavillon Guy-Lafleur. Je trouve ça débile et absolument génial, lance la lutteuse reconnue pour ses acrobaties de haute voltige.

Un clin d’oeil aux légendes du passé

Si la lutte connaît un nouvel âge d’or dans la province, sa tradition est tout de même ancrée depuis longtemps dans la culture québécoise. Les noms d’Yvon Robert, Dino Bravo et Mad Dog Vachon appartiennent aujourd’hui au folklore, tout comme ceux de Gilles The Fish Poisson et Raymond Rougeau, qui ont tous deux accepté une invitation pour la soirée du 15 juin.

Respectivement âgés de 77 ans et 69 ans, les deux hommes seront présents pour un avant-gala avec le public.

Reste à voir maintenant si la NSPW réussira à leur faire revivre la frénésie d’une époque que plusieurs pensaient révolue dans la lutte québécoise.

Quelque 1200 billets écoulés entre 25 $ et 40 $ ont déjà trouvé preneurs pour le gala Golden Opportunity XIV, mais Steve Boutet dit s’attendre à une foule de plus de 2000 spectateurs.

Avec les informations de Jean-Philippe Martin

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