Saskatoon veut renforcer la sécurité dans les transports en commun
Des usagers de Saskatoon Transit observent une hausse de la violence dans les transports en commun. (Photo d’archives)
Photo : Radio-Canada / Trevor Bothorel
La Ville de Saskatoon veut renforcer son programme de soutien communautaire en ajoutant six agents de plus à bord des autobus et dans les communautés. Cette initiative vise à lutter contre la violence dans les transports en commun, une situation bien connue par les usagers.
Selon la directrice de la planification des services d’urgences du Service d'incendie de Saskatoon, Pamela Goulden-McLeod, ces six nouveaux agents s'ajouteront aux six déjà présents sur le terrain.
Il faut commencer par essayer d'apaiser la situation, essayer d'apporter le soutien dont ils ont besoin, puis leur offrir les services
, explique Pamela Goulden-McLeod.
Il se peut également que nous devions contacter le Service de police de Saskatoon ou l'Unité de réponse complémentaire du Service de police, ajoute-t-elle.
Le programme en question est une collaboration entre la Ville de Saskatoon et le service des incendies.
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Des usagers de Saskatoon Transit, l'entreprise responsable du transport en commun dans la Ville des Ponts, observent une recrudescence de la violence dans les transports en commun, notamment au cours des dernières années.
Mercredi dernier, un passager a été poignardé dans un autobus public, près de la 12e rue et de l'avenue Broadway.
En effet, depuis 2019, le nombre d'interactions négatives signalées par million de trajets a considérablement augmenté, passant de 11,95 à 124,5 par million de trajets en 2024.
Ces interactions négatives incluent les intoxications, les altercations verbales, les actes d'agression, ainsi que la présence de liquides biologiques tels que le sang et l'urine.
Mercredi dernier, un passager a été poignardé dans un autobus public, près de la 12e rue et de l'avenue Broadway. (Photo d'archives)
Photo : Radio-Canada / Chanss Lagaden
La plupart des usagers des transports en commun rapportent avoir été témoins de situations complexes lors de leurs déplacements.
Cela peut être assez effrayant
, indique Leila Havoshi, une résidente de Saskatoon. Je suis très inquiète pour les jeunes enfants
.
De son côté, Deborah Underwood, une autre résidente de Saskatoon, indique qu’une fois, un chauffeur d’autobus a dû appeler l'ambulance, parce que quelqu'un avait fait une surdose
.
Avec les informations de Pier-Olivier Nadeau
